jeudi 19 avril 2012

Les jours où rien ne va


Je l'ai déjà dit et écrit, mais certain jour sont moins côtés que d'autres. Si demain est un autre jour et que cela ira mieux, il faut bien quand même vivre le jour présent. Même s'il y a des jours ou rien ne vas.
Ho, rien de très grave, j'espère. Des choses ennuyantes, des incertitudes, mais le tout qui pousse sur un terreau malade.

J'ai mal de gorge, le nez qui coule, la tête qui résonne et les oreilles bouchées. Je suis servi, merci, n'en rajoutez plus. Et malheureusement, sur cet état un peu lamentable, m'arrive des nouvelles variées qui ne sont pas trop géniales.

Alors oui, j'aurais préféré rester dans le fond de mon lit, et attendre simplement que le monde aille mieux, et moi de même.

J'ai envie de parler, de me confier, mais parfois je pense aussi que je casse un peu les oreilles des amis.

Alors, voilà, je reste avec mes mots sans exprimer mes maux, et inversement. Et ce n'est pas vraiment bon. Car, sans désamorcer les choses, cela devient des armes qui peuvent faire du mal.
Parler permet toujours de désamorcer les choses. Il n'est pas facile de parler. C'est tout comme être vrai, peu de gens y arrive, et ils sont souvent mal vu pour leur franchise. Alors que si tout le monde se parlait vrai, moins de maux grandiraient dans les coeurs.

Voilà encore de belles paroles, mais qui ne m'aide pas. Aller, si, un peu. Vider mon coeur par l'intermédiaire des doigts et le truchement du clavier permet de relativiser et coucher les choses.

Je vais quand même reprendre mes médications, et me soigner. Si l'être ne va pas, l'esprit non plus.

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Les jours où rien ne va, Christophe, 1973

mercredi 4 avril 2012

La quête

L’amour, l’amitié, le copinage et le libertinage.
Que choisir, pour autant que l’on ait le choix. Je me pose pas mal de question pour le moment.

Déjà, qu’est-ce que l’amour ? Pourquoi a-t-on ce besoin de trouver l’autre ?
Et être célibataire, n’est-ce une option ? Entouré d’amis ; les uns que l’on fréquente sur une terrasse, les autres dans leurs lits. Oh oui bon, ça va, la morale bien-pensante, allez vous rhabiller. On n’est pas une trainée car on a plusieurs aventures.
Et puis la vie privée ne regarde que nous. Même si je l’admets, elle est de plus en plus étalée. Que ce soit ici, bien sûr, ou sur Facebook.

Mais revenons à nos amours.
Dans une optique hétérosexuelle, les couples se forment pour la reproduction.
Et oui, c’est bêtement animal, et chimique. Trouver l’autre partenaire pour que les enfants soient forts et résistant. Ha, ça casse un peu le mythe hein !
Mais alors, si on transpose cela en mode homosexuel, ça donne quoi ? On n’est pas vraiment là pour la reproduction, mais uniquement pour le plaisir et le partage.
Donc, est-ce encore chimique ? je crois que oui, puisque l’on peut aussi « tomber en amour ».

Et si, on pouvait être amoureux de plusieurs personnes à la fois. Pourquoi pas ? Ah ben non, car dans ce cas-là, c’est la jalousie qui pointe son petit bout de nez.
Et oui, moi je veux bien aimer deux personnes, mais je ne vais pas spécialement apprécier qu’elles aiment d’autres personnes. Je sais, c’est injustifié et trop injuste !

Mais pourquoi cette quête de l’amour, cette inaccessible étoile ? L’être humain est grégaire, ok, mais est-il fait pour être en couple ? Et si oui, l’est-il pour la vie ? Ou bien devrait-on instaurer des CDD aussi en amour ?

Tout cela me travaille en ce moment, je l’avoue, et j’en fais part.

Même si c’est ma vie privée.

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La quête, Jacques Brel, 1968