mercredi 15 novembre 2017

Chained to the rythm

Il y a des moments lors desquels on se pose des questions. On sent bien que cela ne tourne plus tellement rond. On est enchaîné à un rythme qui nous est imposé par ce qui nous entoure.

Et cela ne va pas s’améliorer, quand un site social ne nous montre que ce que nous voulons, quand un site marchand ne propose que ce qui nous intéresse, on a vite l’impression que tout ce que nous pensons et achetons est la vérité et nous correspond.

Mais où est l’esprit critique ? Où se trouve la découverte, le nouveau, l'inattendu ? Et on se pose des questions ; va-t-on descendre de ce manège qui dirige notre vie, va-t-on regarder si l’herbe synthétique du voisin est plus verte ?
Puis, en plein questionnement presque inconscient, arrive des évènements. Le monde change, de loin, mais notre petit monde change aussi, et les changements se rapprochent de plus en plus. Sans trop le vouloir, sans trop s’en rendre compte, les informations arrivent à nos oreilles, les faits et les espérances sont à notre porte. Et puis ces évènements se rapprochent. En quelques jours, j’entends parler d’une disparition, d’une opération, de problèmes de travail.... je pourrais sans problème continuer ma vie, un peu régler mes œillères et continuer. Mais non, n’étant déjà pas d’un caractère de mouton (ok, j’avoue, je me découvre et je change aussi, je fus un mouton), j’écoute et je veux le changement.

Si déjà je sens que personnellement je change, je serai d’autant plus réceptif au changement du monde. Et si je n’entends pas assez clairement le changement de la planète et de ses habitants, cela se rapproche pour mieux me faire passer le message.
Rien n’est pour toujours, mais en dehors de ces changements évolutifs dû au temps, il y a les courants de penser, il y a les courants alimentaire, il y a les courants de ce monde alternatif qui profite aussi des moyens modernes de communication pour se faire entendre.
Et cela commence à faire un réseau, un maillage, un filet dans lequel les habitudes se prennent les pieds.

De tous temps les choses ont évolués, en bien ou en mal, et ce sera à nous de prendre le volant en main pour savoir où nous voulons aller.
Oui, on peut décider de s’accrocher à une branche, dans le courant de la rivière, et se battre pour que rien ne change, pour que le paysage et l’endroit où l’on se trouve ne change pas, mais cela demande un effort. Alors pourquoi ne pas lâcher, et simplement regarder où va la rivière, profiter du courant pour regarder un nouveau paysage, de temps en temps décider si on prend à droite ou à gauche lors d’une fourche, regarder les autres qui ont décidé de prendre le bateau pour encore moins d’effort et plus de confort, mais qui du coup on délégué leur destiné au capitaine du bateau.

Et puis, si finalement on était juste fou, et qu’on décide de sortir de la rivière et qu’on commence un peu à visiter la berge ? Nous sommes enchaîné au rythme de la vie, mais rien ne nous empêche de commencer par changer la chanson qui passe.

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Chained to the rythm, Katy Perry, 2017

mercredi 19 novembre 2014

Les histoires d'A

serait-ce possible que, par peur de la rupture, nous ne commencions jamais de relation ? tout comme le chat échaudé qui craint l’eau, fusse-t-elle froide.

l’humain, par défaut, va choisir la simplicité. il est plus facile de rejeter la faute sur l’autre que de se repositionner, il est plus facile de ne rien faire que de bouger, il et plus facile de manger un truc tout fait que de préparer le repas. je généralise, bien sûr, mais tel est l’humain, autant le savoir.

alors, quand on va sur le terrain des sentiments, quoi de plus douloureux, parfois brutal et inattendu qu’une rupture. même si vous êtes du côté qui rompt, vous avez aussi le bouleversement émotionnel, juste quelques temps avant l’annonce et cela vous prépare.

donc, revenons au chemin le plus facile et à la douleur d’une fin de relation. pour ne pas souffrir, autant ne pas commencer, cela me parait logique.
on est conscient, parfois, mais souvent c’est notre inconscient qui se charge de la besogne. pour notre mieux, pour notre facilité, tout un tas de services, d’équipements de base sont présent dans le cerveau, se mettant en route dès que le besoin s’en fait sentir. parfois, avant que ce besoin ne soit là.
et donc, pour ne pas souffrir d’une rupture, autant ne pas la commencer. cela ne s’appliquera pas aux masochistes ou sadiques, bien sûr.

voilà, nous développons une sécurité, une barrière, une zone « danger » pour ne pas entrer dans une relation qui finira mal. de toutes façons, les histoires d’amours finissent mal, en général.

mais alors (puisqu’il y a bien toujours un mais), si nous n’osons plus, comment savoir si nous ne passons pas à côté de cette relation qui serait celle qui ne nous apporte aucune peine, mais que du bonheur ? je ne sais pas si elle existe, mais elle peut en tous cas apporter des années de bonheur.
si le chat échaudé craint l’eau froide, on dit aussi que qui n’essaie rien, n’a rien (et tant va la cruche à l’eau…).

le cerveau, dans son système ABS de sauvegarde, a-t-il prévu aussi ce cas-là ? prendre un risque est parfois bénéfique.

finalement, est-ce que le mieux ne serait pas de tenter le coup, tout en sachant les risques que l’on prend ? tout comme on accepte les risque d’une opération à coeur ouvert, les risques en voiture, les risques en prenant un médicament ; on pourrait très bien commencer une relation en connaissant les risques, et donc au moins les prendre.

en attendant, osez, car seul ceux qui ne font rien ne font jamais d’erreur.

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les histoires d’A, Les Rita Mitsouko, 1986

vendredi 13 juin 2014

Superstition

il y a une chose que je ne comprends pas tellement: les croyances.
je comprends bien que certaines personnes soient croyantes dans une religion, et que l’on croit dans tel ou tel Dieu, aucun problème avec cela.
du moment que la religion reste libre et n’impose pas un style de vie, je suis d’accord et même pousse pour ces croyances.

mais, pourquoi certaines personnes démonte sans aucun problème une religion, voir les religions, mais sont superstitieuces ? je pense çà cela parce que nous somme un vendredi 13.
et oui, ce fameux vendredi 13 qui porte chance ou malheur, selon justement ce que l’on croit.

ah ! voici encore ce verbe croire.
alors, vous ne croyez pas en Dieux, ni en l’univers ou toute autre force supérieure, mais vous aller quand même acheter un billet de loto aujourd’hui, puisque ce jour est spécial.
et de même, étant très terre à terre, vous ne passerez peut-être pas sous un échelle ou bien dans un jardin, vous serez à quatre pattes pour chercher un trèfle à 4 feuilles.

j’ai l’impression que l’être humain, croyant ou non, a besoin de se réconforter, a besoin de parfois se dire que ce qui se passe, positif ou négatif, dans sa vie, n’est pas entièrement de sa faute.
c’est très humain justement de se réconforter de cette manière.
c’est toujours plus facile de se dire qu’on est parfait et que la faute vient de quelqu’un d’autre.

alors, si aujourd’hui on renverse son café, ben ce sera à cause de ce foutu vendredi 13.

depuis toujours je suis persuadé qu’il y a quelque chose au-dessus de nous, mais je n’ai jamais cru en une religion particulière (sans les dénigrer).
je crois aux anges et en la vie après la vie.
et depuis quelques temps déjà, j’ai rassemblé tout cela dans une croyance de l’univers, englobant en fait toutes les religions et toutes les pratiques.
mais quand je raconte cela, on me regarde encore parfois comme un illuminé, pourtant la même personne va toucher du bois pour se porter chance.

je suis persuadé que le vendredi 13, le chat noir, l’échelle ou le trèfle à 4 feuille, cela fonctionne vraiment. mais que le système est inversé : ce n’est pas l’objet qui fait l’action, c’est simplement le fait d’y croire et d’attirer à soit le bonheur ou le malheur.

il faut une pensée positive, mais ce n’est pas facile. par contre, si vous avez en main un trèfle à 4 feuilles, vous vous persuadez que cela ira et que vous aurez de la chance.

alors, un jour, sans trèfle, sans bois et sans vendredi 13, essayer d’être heureux.

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Superstition, Stevie Wonder, 1972

vendredi 23 mai 2014

Boum!

le cœur est une chose incroyable, un organe qui nous fait physiquement vivre, et émotionnellement revivre. que c’est bon de le sentir dans sa poitrine, quand on a en face de soi une personne spéciale.

et, il ne réagis pas ou plus de la même façon au fil du temps ou de l’éducation, je parle d’éducation de la vie, pas celle de l’école. et ne me comprenez pas mal, quand je dis au fil du temps, il n’y a pas d’âge pour que le cœur s’emballe et fasse revivre l’émotionnel. j’ai vécu ces derniers mois, des moments que l’on dirait pas faciles.
beaucoup de personnes sont confronter à cela, je sais. la maladie d’un proche, les hôpitaux et une fin qui n’est pas heureuse. bon, pas heureuse, on en discutera une prochaine fois, personnellement cela reste une bonne expérience. non, non, rien de morbide ou d’irrespectueux, non, juste le fait que mon état d’esprit me permet de vivre pleinement tous les moments et sereinement les moins faciles.
et cela vient d’une éducation personnelle, d’une recherche spirituelle et de vie.
j’ai changé, c’est évident. et ce changement me rend heureux, face à bien des choses.

bon, pour en revenir à notre organe, il est bien calme chez moi et on s’entend pas trop mal. et de par ma joie de vivre et ma zenitude actuelles, il bat surtout pour me maintenir en vie et ne doit plus s’emballer pour d’autres raisons, fut-ce-t-elle bonnes ou mauvaises.
cela ne m’empêche pas du tout d’apprécier toutes les secondes que la vie m’offre. d’être ému, joyeux, heureux, compatissant, remerciant.

et donc, recentrons nous un peu sur le sujet, de passer plus facilement les étapes et heurts de la vie.
moins de stress, plus de rires, une vie que mon palpitant apprécie.
et voilà que, il bat plus vite, il s’emballe, il loupe un ou deux battements ! maladie ? crise ? problème ? non, juste le retour de l’émotion primaire, l’émotion que l’on ne contrôle pas et que l’on aime ne pas contrôler.
le fait de se retrouver devant une personne pour qui on a des sentiments.
le fait de profiter, de prendre cette énergie si particulière.

et là, une majorité de personnes me diront : attention au retour de bâton, tout se paie, etc.
et là je réponds simplement que vu mon état, je peux profiter de ce genre de moment sans effet retour, que puisque je n’attends rien, je ne serai pas déçus si rien ne vient.

profiter, prendre et se remplir de ces moments, en profiter ici et maintenant. c’est un apprentissage, une hygiène de vie. mais aussi une décision qu’il faut prendre. on décide d’être heureux, mais c’est bien moins facile de décider cela que de se laisser tomber et de se plaindre de tout. et malgré tout, c’est agréable de sentir son cœur louper un battement.

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Boum!, Charles Trenet, 1938

jeudi 27 février 2014

Le Blues du Businessman

Un an, un an sans écrire. Du moins, sans écrire ici. Mais je n’ai pas été inactif, loin s’en faut.
Est-ce que ne plus rien faire, c’est un peu se laisser aller, mourir ? Je ne sais pas j’avoue.

Je crois que personnellement je suis parti dans un sens inverse, j’en fait énormément, peut-être trop, je ne sais pas juger. Mais je veux bien avouer qu’il s’agit quelque part d’une fuite.
Encore une fois, je veux bien le dire moi-même et l’entendre, une fuite, mais je ne suis pas capable d’analyser plus loin et de savoir ce que je fuis.

Je me suis lancé avec enthousiasme dans la comédie, m’engageant dans deux troupes pour être sur scène plus souvent. Rien de narcissique là-dedans, juste le plaisir énorme que je retire d’être sur scène.
Je ne peux vraiment pas le décrire différemment que « être à sa place ». Pour les personnes qui connaissent ce sentiment, elles comprendront, pour les autres, il faut imaginer que d’un coup, le ciel s’ouvre, on voit le soleil, les os se réchauffe, l’amour nous envahi, on oublie tout (on pourrait rester des heures sur place) et c’est une évidence qu’on se trouve au bon endroit au bon moment. Oui, c’est fort, mais c’est ce que je ressens sur scène.

Je continue bien sûr mes cours d’art de la parole avec les cours de déclamation et d’art dramatique (parcours avec apprentissage, examen, cours…).

Je me suis lancé plus sérieusement aussi dans la peinture. Je peins depuis que je suis enfant, avec plus ou moins de régularité (les irrégularités pouvant durer des années). Là, sur peu de temps, je peins pour les autres, je vends et j’expose. C’est une étape cela, c’est aussi se montrer aux autres, mais via le truchement de la toile.

Puisqu’il me restait un peu de temps, ben j’ai commencé des cours de danse. Du Lindy Hop, une forme de swing (proche du Charleston). Voilà peut-être une activité plus intime, plus personnelle, même si au finale on se retrouve à danser dans les soirées, sur piste.

Il y a quand même un lien entre toutes ces activités : le fait de m’exprimer, de me montrer aux autres directement ou via des médiums, de sortir quelque chose de moi qui n’est pas une production immédiate.
Si la journée, je suis payé pour fournir un travail (ou bien je travaille pour être payé ?), quand je peins, c’est d’abord moi qui m’exprime sur la toile, qui mets « à plat » des sentiments, des sensations.
Les toiles sont tellement différentes que j’aille bien ou non, que je peigne la nuit ou le jour. C’est extrêmement personnel. Mais c’est « gratuit » comme acte, je le fais pour moi en premier lieu. Par la suite, si on m’achète une toile ce sera marchand aussi, mais contrairement au travail quotidien, c’est un « plus », cela vient après.
Et si on me commande une toile, cela reste un travail très personnel, juste cadré par la demande du requérant.
Pour la scène, c’est aussi un travail personnel en premier lieu. Ce que les gens voient, bien sûr, c’est le travail fini, quand on est sur scène pour offrir au public la prestation. Mais pour la dizaine de représentations, il y a des mois de travail en amont, et ce travail est souvent un travail sur soi. Il faut trouver son personnage, le comprendre, se l’approprié. Puis travailler le texte avec ou sans accent, avec les défauts du personnage. Puis on met tout cela en mouvement. La représentation est mon gagne-pain, ma récompense pour le travail fourni, mais tout le travail fait avant m’apporte bien plus que cela.
Et la danse, il faut du travail aussi pour pouvoir s’amuser. Quand les pas sont connus, il faut les exercer, des heures, et puis seulement on s’amuse librement sur la piste. Oui, une fois que les pas ne se réfléchissent plus, que les jambes dansent automatiquement, cela devient un véritable plaisir partagé avec sa cavalière sur la piste, en soirée ou lors des cours dans la salle de danse.

Et donc, toutes ces activités complémentaire sont en fait un apport très personnel, une exploration intime qui permet de sortir ce qui ne va pas, d’apprendre sur soi, de changer, de gagner en connaissance, d’être heureux en tombant, de se relever en apprenant, d’évoluer, de vivre.

Pour certain, ils trouveront tout cela dans leur travail, alliant ainsi rémunération en argent avec rémunération personnel.

J’aimerais bien, aussi, un jour en faire mon travail quotidien.

J’aurais voulu être un artiste, je serai un artiste, je veux être un artiste … je suis un artiste.

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Le Blues du Businessman, Claude Dubois, 1978

mercredi 6 février 2013

Salade de fruits jolie jolie jolie

J’ai la pêche, la banane, la frite, la patate. Et oui, je ne le dis pas souvent, mais parfois quand même, je vais bien. Est-ce le we qui fût bon, est-ce la bonne musique entrainante que j’écoute le matin. Est-ce mon trajet à pied au cœur d’une ville que j’aime. Je ne sais.
Et pourtant, je n’ai dormis que 5h cette nuit, j’ai toujours les problèmes financiers et existentiels aussi.
Mais voilà, j’ai mon compte pour les 5 fruits et légumes du jour.
C’est marrant du coup, de se dire qu’il existe bien des expressions fruitières ou légumières. Puisque l’on peut tomber dans les pommes après avoir fait le poireau. On lit dans une feuille de chou un article à la noix. Mais il ne faut pas me prendre pour une poire, je suis parfois bête comme chou, mais je tire les marrons du feu. Bref, je vais pas vous raconter des salades, les carottes sont cuites, j’ai la tête comme une pastèque avec mes yeux en amandes, sans se prendre le melon.
C’est très imagé tout cela. La banane, ok, on imagine le sourire courbé comme une banane. La frite, je vois moins. Mais qu’importe, c’est moins la forme que le fond. C’est l’envie de s’amuser d’un rien, de trouver que la langue est bien illustrée. De partager cette bonne humeur avec tout le monde. Donner un sourire, et on vous le rendra. Parfois. Mais puisque vous, enfin moi du moins aujourd’hui, vous êtes dans un tel état de bien être, ce n’est pas grave si la personne que vous venez de croiser à la banane renversée. Cela fait sourire encore plus.
Il pleut, ce n’est pas grave, cela arrose les pelouse. Il fait froid, bah cela permet de sortir ce beau manteau acheté en solde.
Le cerveau est une machine bizarre. Quand cela va, tout semble possible, et l’on voit le bon côté des choses. Mais quand il ne tourne pas comme il faut, quand un grain de sable est parvenu à gâcher le réveil, alors là, on ne voit que le négatif, et le fil de la journée fait empirer cet état.
Cela veut dire quoi ? Qu’il faut essayer de se lever du bon pied tous les matins ? Oui ! Qu’il faut écouter un chouette morceau entrainant et pas les dernières nouvelles ? Oui !
Il nous appartient de décider des choses. On n’évitera pas tout, mais au moins on arrêtera de se courir sur le haricot et les choses arriverons avec plus de légèreté.
Reprenons notre vie en main, arrêtons de subir ! d’être pressé comme un citron !
Et ça, c’est la cerise sur le gâteau.
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Salade de fruits, Bourvil, 1950

samedi 5 janvier 2013

Mundo Loco

Bonne année, bonne santé,....

2013 est arrivé, et j'ai attendu un peu avant de me prononcer. Mais non, finalement rien n'a changé.

Malheureusement les gens que l'on aime sont toujours malade, la situation financière ne s'améliore pas, on enferme toujours des personnes pour leur orientation politique ou sexuelle, on pollue toujours autant la planète.

Malheureusement, on est toujours malheureux car on n'a pas le dernier téléphone à la mode, car il manque toujours la dernière pièce à sa collection, car le voisin à une voiture plus puissante que la notre. 

Malheureusement, il reste toujours des personnes qui sont dans la rue alors qu'elles ont vraiment envie de s'en sortir, car on jette toujours des tonnes de nourritures dans des poubelles cadenassées. 

Malheureusement, on reste avec toutes ces questions qui commencent par "et si"... oui, "et si je lui avait dit je t'aime quand il était encore temps", "et si je n'avais pas commencé ce cours", "et si j'avais refusé ce projet". 

Malheureusement, on ne fera pas plus attention à ce que l'ont achète puisque c'est moins cher, on ne fera pas plus attention à ce que l'on jette puisque cela nous débarrasse.

Le monde est fou, oui, mais il n'en peut rien. Ce sont les gens qui sont dessus qui le sont. Oh je sais que c'est facile aussi de trouver la faute chez l'autre.

Le monde est fou, mais je le suis aussi, et je m’apitoie sur un sort. Au lieu de prendre ma vie en main et de sortir, de sourire à l'autre, d'aider quelqu'un, de décidé qu'à partir de maintenant JE change.
Mais c'est tellement facile de ne rien faire et d'attendre que l'autre va changer. Ça déculpabilise aussi. Je sais, je sais...

2013 est arrivé, et rien n'a changé. Mais tant que je ne changerai pas, rien ne changera. Et ni 2013, 2014 ou 2021 n'y feront rien.

Meilleurs voeux quand même, c'est gratuit, facile et cela ne coûte rien. Le prix d'un sms ou d'une carte peut-être. C'est fait à distance et sans mesure de résultats. Je n'ai pas été trouver toutes les personnes qui m'avait souhaité le bonheur, la santé et l'argent pour 2012, en leur demandant de me rendre des comptes.

Qui sait, peut-être que demain ou le mois prochain, cela ira mieux. Mais si on ne bouge pas personnellement, on ne peut que subir. Si on essaie, on pourra au moins se féliciter d'avoir essayé.

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Mundo Loco, Boulevard des airs, 2012