mercredi 15 juin 2011

Le monde est fou

Rien de bien nouveau sur cette terre. Depuis les siècles et les millénaires, tout reste identique. Il y aura toujours des gentils et des méchants, la paix suivant la guerre, et le soleil après la pluie.

Rien ne change, ce n’est qu’un éternel recommencement. Mais, nous, venant sur cette terre pour 70 ou 80 ans, on espère que cela se passera bien. On découvre, petit, généralement que le monde est chouette. Ce sont des jeux, des découvertes. Je parle bien sûr pour les enfants du nord, riches, éduqués, en bonne santé. Dans trop de pays, même les enfants n’ont pas cette chance de voir un monde accueillant.

Bon, revenons à nous (non, non, je ne veux pas minimiser les enfants dont je viens de parler, mais si je prends statistiquement les personnes qui liront ce post, je me dis qu’ils ont un ordinateur, qu’ils savent lire,...), une fois l’enfance passée, on découvre la vie.
Les études pour essayer d’avoir un boulot, ou bien une passion. Le travail, qui est subit ou un plaisir. Une vie de couple, ou la recherche du partenaire.
Et puis, arrive la phase plus calme où l’on profite un peu plus de ce que l’on a. Les enfants, les animaux, la maison ou les vacances.

La vie passant, on devient plus serein, on profite, et puis on veut du calme et être plus loin des problèmes.

Tout cela peut se passer de la sorte quand on ne connait pas la maladie, les grandes souffrances, la misère...

Tout cela peut aussi se passer quand on nous laisse le temps de vivre, quand une autre personne ne va pas en décider autrement.
Sur terre, il y a nous, bien sûr, mais il y a les autres aussi ; et l’enfer c’est les autres, ne l’oublions pas.

Vous avez une vie, vous essayez de vous en sortir au mieux, et puis, votre chemin croise celui d’une autre personne. Vous n’avez rien demandé, mais tout va changer.

Et là, sans avoir encore eu le tiers de votre vie, tout s’arrête. Une autre personne, l’enfer, a décidé que votre vie le gênait.

Le monde est fou oui.

Le monde n’a pas de règle. Et on le subit. De plein fouet.

J’ai bien envie de dire qu’il faut en profiter tant qu’on le peut. Qu’il faut surtout être heureux, s’occuper de soi pour avoir le sourire et que les autres en profite. Oui, il faut cela. Mais, il faut aussi qu’on nous en laisse le temps, et que l’enfer, que les autres aient la même idée. Qu’ils s’occupent d’eux seul pour être heureux, sans baser leur bonheur sur notre malheur.

Le monde est fou, mais nous sommes un fou parmi les autres.

---

Le monde est fou, Pauline Ester, 1990

lundi 6 juin 2011

C’est dit

Je ne suis pas un fan de Calogero (alors que j’avoue, il a quelques bonnes chansons). Je n’ai jamais été le voir en concert (alors que des amis m’ont dit qu’il était absolument génial en concert). Je n’ai jamais trop fait attention à ces paroles, à la personne et je l’ai vite classé dans les chanteurs pour midinettes.

Ok, voilà, j’assume.

Mais, il y a quelques jours, en discutant avec un ami, on a parlé d’argent. Des avoirs, de la nécessité d’avoir telle voiture ou tel « avoir ». En discutant, on était d’accord sur le fait que, si j’apprécie les belles choses et le matériel, je pourrais aussi m’en passer. Je dirais que quand tout va bien, j’aime les choses et le luxe. Si un jour il faut, je peux me contenter de moins.
Bon, là n’est pas le point de ce post, et n’a pas encore de lien avec le chanteur précité.

Plus loin dans notre conversation, il parle de richesse, et me dit que d’un certain point de vue, je suis riche. Je lui réponds « je suis riche de mes amis ». Cette phrase m’est venue comme cela. Non, je ne dirai pas que je l’ai inventée, non, je ne suis pas philosophe. Elle vient de quelque part, je m’en rends compte. J’ai dû l’entendre ou la lire.
Et lui, de me dire : « comme le dit Calogero ».
Voilà le lien, entre ma conversation et Calogero.

Sans m’en rendre compte, j’ai dans mon subconscient enregistré cette phrase. Et, elle a du faire écho en moi. Et ce satané subconscient en a profité pour la ressortir au bon moment (surtout avec cet ami là… qui n’en rate pas une pour me remettre sur la route ou développer le moindre lapsus).

Depuis, j’ai pensé un peu plus aux amis. Aux vrais. Pas ceux que l’on rencontre pour un été. Pas ceux qui le devienne simplement car on a mis le terme « ami » ou car on travaille tous les jours avec eux… alors… ben tu comprends….
Non, je veux parler des vrais amis. Ceux qui vous acceptent tel que vous êtes. Avec bien sur vos qualités, mais surtout qui ont appris à faire avec vos défauts (je ne dirai jamais qu’ils acceptent les défauts, non, ils ont simplement trouvé le moyen de « faire avec »).
Ces amis qui vous disent bonjour comme si on s’était vu la veille.
Je suis certain que vous comprenez ce que je raconte. Vous avez aussi ce genre d’amis.
Non, non, surtout n’allez pas consulter la liste de vos amis Facebook. Parmi les 427 personnes listées comme amis, je suppose que vos vrais amis y sont. Mais même s’ils n’y sont pas, ils sont dans une liste ô combien plus importante. Une liste que seul notre cœur gère, une liste qui ne compte pas plus de 5, voir au grand maximum 10 personnes.

Voilà, ce sont eux les vrais amis, ces 5 personnes qui vous connaisse. Qui ne juge pas. Qui seront là pour écouter (et être écouté).

Posez-vous la question suivante : j’ai des ennuis, je dois trouver à me loger ce soir, chez qui pourrais-je débarquer avec mon sac, à 20h, pour loger ?
Il n’y aura pas 427 réponses à cette question.

Alors, pour une fois, le titre de mon post n’est pas l’idée principale, mais c’est une phrase de la chanson.

J’en profite aussi pour remercier mes amis, ces quelques personnes qui sont et seront là. Qui ont une pensée pour moi de temps en temps.
Sachez que je pense à vous souvent aussi.

Et surtout, « Je ne suis riche que de mes amis, Mes amis, C'est dit »

---

C’est dit, Calogero, 2009