lundi 30 novembre 2009

Le monde est stone

Non, je ne parlerai pas du monde. Stone ou non, je n’ai pas envie de débattre cette fois-ci sur ce point précis (ce qui ne veut pas dire que je n’ai pas d’opinion sur ce fait...)
Non, je prendrai cette chanson pour une de ses phrases très connue : j’voudrais seulement dormir, m’étendre sur l’asphalte,....

Je suis moi-même stone, mais je voudrais aussi seulement dormir.

jeudi 19 novembre 2009

Vue du ciel

Me voilà à nouveau confronté au départ, à la disparition, à la mort pour être précis.

Depuis que j’ai commencé ce blog, je l’avoue il y a quelques temps maintenant, j’ai connu des disparitions. Touchantes ou plus lointaines.
Mais toujours, je ressors mes théories, ma propre croyance et religion.

Et, j’essaie de partager cela avec les personnes de mon entourage, pour à la fois me convaincre et aussi réconforter les gens.

Pour moi, il y a un après. Nous existons, sous une autre forme, dans l’au-delà. Nous ne sommes pas des anges (cela se saurait), mais bien des esprits. Et, si le lien affectif est assez fort, une interaction est encore possible. Non, pas comme dans Poltergeist ou d’autres films d’horreur, ni comme dans Ghost (quoi que, c’est assez proche). Mais par la pensée, par des aides, par le fait de ‘sentir’ la personne disparue.

J’ai personnellement vécu cela dans ma jeunesse. Quand mon grand-père est décédé, je n’ai pas été trop affecté (j’étais jeune et ma foi pas tellement proche de lui). Mais très vite j’ai senti sa présence et l’aide qu’il m’apportait.
A certaines occasions, je trouvais que j’avais eu pas mal de chance (en évitant de tomber, en retrouvant un objet,...) et sans le vouloir, j’avais mon grand-père en tête, et l’intime conviction qu’il y était pour quelque chose.
Et j’ai vécu de la sorte pendant des années, sachant qu’il était là et me protégeait, me guidait et m’aidait.
Puis, un jour, j’ai ressenti le fait qu’il n’était plus là.

J’ai parfois encore ce sentiment, mais avec ma tante. Pas une aide constante, ni une présence. Mais de temps en temps un ressenti qui me fait dire qu’elle est dans le coin.
Sans être jugé, sans que cela me gène dans ma vie quotidienne, juste le ressenti rassurant.

Je crois aux anges, je crois à la réincarnation et aussi aux âmes. Est-ce que je crois aux démons... oui (j’en connais un).

Donc, pour en revenir au sujet, quand une personne disparait, je suis bien sur affecté, triste,... Mais pour moi ce n’est pas une fin. Et je ne dirai jamais « adieu », mais « au revoir ». Bien sur, on ne saura plus appeler la personne pour demander une recette de cuisine, ou passer la voir pour manger un bout. Mais elle est encore là.

Je ne sais plus qui à dit : « les gens ne meurent vraiment que quand on les a oubliés ».

Je peux aussi me poser des questions, et m’analyser. Est-ce qu’en fait, le fait de croire en l’au-delà, n’est-ce pas simplement une ruse de ma part pour me rassurer sur la mort ? N’est-ce pas un déni ?
Je ne sais pas, peut-être. Cela me rassure et m’apaise. Et franchement, on profite bien mieux de la vie quand on n’a pas peur de la fin.

Ok, je ne veux pas rentrer ici dans le débat de la souffrance. Vieillir, ok, mais dans quelles conditions ? J’aimerais vivre longtemps, pour encore faire et découvrir un maximum de choses. Mais je n’ai pas envie de passer mes dernières années cloué sur un lit ou ne me souvenant pas de ma vie.
Là c’est Brel qui disait (dans une chanson) : « Mourir cela n'est rien, mourir la belle affaire, mais vieillir... ô vieillir ».

Alors, profitons un maximum de la vie. Profitons aussi de tous ceux qui sont près de nous. Si on a le temps de dire au revoir, il faut le faire ! ne surtout pas laisser de choses en suspend ou des non-dit quand la personne part, cela ne donne que des regrets.

Et puis, quand la personne est partie, penser à elle (pas trop quand même hein, sinon son âme ne peut pas s’élever... mais ce sera un autre débat).

Et comme le disait le philosophe François Valéry : « aimons-nous vivants ». tant qu’à faire, c’est mieux.

Vue du ciel, Zazie, 2007

mercredi 18 novembre 2009

Il faut tourner la page

« Changer de paysage, le pied sur une berge vierge ». Ho que oui, ce serait tellement bien de pouvoir parfois tourner une page et recommencer, sur une terre vierge. Une terre où l’on n’est pas connu, une terre sur laquelle on peut se lancer sans aprioris et surtout où l’on peu oser.
Mais, est-il possible de faire cela ?
Est-ce que la page ne fait pas toujours partie d’un ensemble ? Le livre de la vie ?
Tourner une page, est-ce commencer un nouveau chapitre ?

D’ici quelques semaines, je tournerai une page de près de 10 ans. 10 ans de travail dans le même service, avec les mêmes collègues. Ce ne fut pas répétitif, non. On a eu de bons et de moins bons managers. Belges, Hollandais,...
Je dois bien avouer qu’au début, ce fut mieux qu’à la fin. Mais n’est-ce pas comme cela un peu partout ?

J’ai connu une boîte très sympa, une véritable ambiance.

Pas seulement grâce aux drink que nous faisions régulièrement (décidément, vous allez penser que je suis un alcoolique notoire !) mais surtout par la véritable ambiance sur le plateau. On se faisait des blagues, des cadeaux, des surprises,....
On se connaissait bien et on s’aidait.

Et puis il y a eu les premières crises dans la boîte, la crise de direction surtout. Quand nous n’étions plus des employés, mais des chiffres. On coute cher, il faut faire partir les externes,.... bref, il faut que l’on rapporte des sous aux actionnaires, même si en interne on ressent cela comme une négligence. Les premiers collègues partent, l’ambiance se dégrade.
Puis, on fusionne avec d’autres pays, et là, ce sont tous les managers qui deviennent hollandais.
Je n’ai rien personnellement contre les hollandais, ni contre les Pays-Bas (j’y vais régulièrement et l’entend bien avec eux), mais dans le boulot, cela n’allait pas. Les belges et les hollandais ont quand même des idées fort différentes dans la gestion, dans le management.
Alors, quand une équipe entière de belge es dirigées par une colonne entière de hollandais, cela ne va pas. Et le clash est là.
Chacun travail dans son coin, on ne collabore pas. Et encore des collègues qui partent.
Puis tout s’accélère, problème avec la boîte, problème de gestion e rachat.

Là, on est devenu français. Pour le moment, pas encore de changement, mais on attend que les managers arrivent.

Bref, tout cela fait qu’après de très bons moments, un travail très intéressant, ben il faut tourner la page.
Il faut surtout pouvoir écrire le point final sur la page en cours, pour tourner et commencer sur une nouvelle page un nouveau chapitre.
Et le point final est tout aussi difficile que le « tournage » de page.

Mais une fois cela fait, que cela fait du bien !

Je vous tiendrai au courant, l’année prochaine, si le nouveau chapitre est aussi passionnant.


Il faut tourner la page, Claude Nougaro, 1987

Tient! un blog...

Tient ! j’avais un blog moi...

J’avais oublié ça. Bah, comme tant d’autres chose que j’ai du laisser sur la toile, et que j’ai oublié. Mon nom doit trainer dans des sites de poésies, dans des commentaires de site de programmations,....
Je devrais un jour chercher par Google tient ! mais est-ce que je veux vraiment retrouvé tout ce que j’ai fait ? heu.... ok, il vaut mieux ne pas répondre.
Même si j’assume tout ce que j’ai fait, je dirais que le passé est passé (sinon, on appellerait peut-être « le passé » « le futur », non ? si ce qui est passé s’appelle de la sorte, y’a bien une raison).

Bon, ben maintenant que j’ai retrouvé ce blog, y’a plus qu’à....

Je vais essayer d’en faire un blog perso. De parler un peu plus de mes passions : poésies, écriture, peinture, sculpture et bien sur l’art dramatique ! je vais mettre certainement en ligne des photos des répétitions du spectacle « décrocher la lune » de Franco Dragone.

Et puis, le prochain truc sympa, ce sera la représentation de scènes du « Père Noël est une ordure »..... tient... ; mais pourquoi je fait le trav ??? bah, on va dire aussi qu’un moment donné, ce sera du passé.