jeudi 16 octobre 2008

Il suffirait de presque rien

Il suffirait de presque rien, peut-être dix années de moins....

Pourquoi, pourquoi se limiter comme cela aux années. Je suis trop vieux pour... tu es trop jeune pour...
Non.

Bien sur, restons dans les lois. Je suis contre la consommation d’alcool au moins de ...8 ans, tout comme le free-style n’est peut-être plus trop indiqué pour le 4e âge.

Mais ou sinon, a-t-on l’âge de ses artères ou de son cerveau ?

Est-on vieux à 30, 40 ou 50 ans ? Il faut peut-être aussi voir qui nous regarde... un enfant de 10 ans trouvera qu’une personne de 25 ans est vieille !
Alors qu’une personne de 50 ans trouvera une personne de 70 encore jeune (et certainement trop jeune pour mourir).

Complexe tout cela....

Et par-dessus tout : est-ce que l’âge nous empêche de faire ce que l’on veut ?
Ok, je n’ai plus droit à la réduction enfant à Walibi, je ne peux plus prendre de menu enfant dans les restos. Mais je ne peux pas encore avoir le prix sénior pour entrez au musé Grévin ou au Louvre (tient... pourquoi j’associe les enfants à Walibi/resto et les personnes plus mûres aux musées ? à creuser...)

Je suis entre deux âges.... l’enfance et le 3 ou 4e âge.
Cette notion aussi de numéroter les âges... avant, une personne « âgée » était vieille et dans le 3e âge.
Depuis, puisque toutes ces personnes ont encore des activités et ne sont pas toute grabataires dans des homes, on a créé le 4e âge, pour là vraiment mettre les gens « vieux ».
Et puis vous avez un Roger Hanin, qui à 83 ans va décider d’arrêter Navarro... Il est encore en pleine forme, il a des projets, pourtant c’est un « vieux ».

Je ne sais pas si cette question m’obsède, si cette question me pose problème. On me dit souvent que je ne fait pas mon âge (merci L’Oréal et les gènes de mes parents). Et donc, je passe assez bien dans des populations plus jeunes que moi.

Là, j’ai repris des cours d’art dramatique. La plus jeune de la classe : 13 ans, la moyenne est dans les 15 ou 16 ans, suit un gars de 22 et la prof... (dans la trentaine, soyons courtois et ne dévoilons pas l’âge d’une demoiselle). Et en fin de liste, en fin de parcours (en fin de vie ??), j’arrive me voilà, avec mes 38 balais.
Est-ce que les élèves me regardent comme un papy ? J’en sais rien. Est-ce que je les prends pour des enfants ?? Non !!
Bien sur, il y a une différence d’éducation, de culture ou de connaissance générale. Si je parle de Rock Voisine, on me regarde avec des grands yeux comme si je parlais d’un illustre inconnu (qui en fait, pour eux EST un illustre inconnu).

Et bien, je me rends compte qu’a force de dire qu’il n’y a pas de différence, que l’âge ne joue pas, etc.... en fait je n’arrête pas d’en parler.


Mais bon, surtout, il suffit d’un rien pour changer votre vie actuelle. Vous êtes jeune et vous voulez écrire un bouquin : faites-le ! Vous êtes vieux (je ne mettrai pas de tranches d’âges pour définir ce terme) et vous avez envie de faire l’école du cirque : faites-le.
Il faut juste se préparer à ce que l’on veut. Si votre roman sort et que vous êtes invité chez PPDA ou Pivot, essayez au moins d’avoir la permission de 10h de vos parents. Si vous êtes en équilibre sur une balle avec 4 personnes sur vos bras qui font une pyramide, soyez certain d'avoir encore le col du fémur assez solide !

Une fois cela en tête, une fois le fait qu’on à surtout l’âge que l’on veut (encore mieux : on a pas d’âge). Et bien, avec ces bases là, le monde est à vous !

Oui, il suffit d’un rien pour être heureux.

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Il suffirait de presque rien, Serge Reggiani, 1968

mardi 16 septembre 2008

Du côté de chez Swan

Ha, la nostalgie....

Simone Signoret disait qu’elle n’était plus ce qu’elle était, pourtant c’est tellement bon. Et personnellement elle est toujours ce qu’elle est pour moi : un mélange de bonheur et de sensation étrange.

Je me suis retrouvé, la semaine passée, dans un endroit où je n’avais plus mis les pieds depuis plusieurs années. Rien de bien particulier, un simple centre commercial. J’avais une heure à tuer avant une conférence, et je suis retourné dans un coin de la ville oublié depuis quelques temps.

Rien n’a bien changé, ce ne sont que de petites touches. Un peu comme si on avait vu un tableau il y a 5 ans, et que depuis le peintre à juste fait quelques modifications, quelques touches ajoutées ci et là.

Voilà, c’est la même chose, mais en différents. Le centre commercial était bien sur encore le même, mais les magasins n’étaient plus tous les mêmes. Ce sont eux les petites touches.

Je me suis donc trouvé une place et j’ai été flâner dans le centre. J’avais un mélange d’émotions, à la fois de la nostalgie, de la vraie, de la bonne. Mais aussi un sentiment de ne pas être à ma place. Alors qu’il y a encore 10 ans j’étais là plusieurs fois par semaines, j’avais maintenant l’impression de ne plus être chez moi, d’être un étranger chez les autres.

En me baladant je me disais : ha oui, là, j’ai acheté tel truc. Tien, là, maintenant c’est un magasin de montre, de mon temps c’était un magasin de jouet. Ho, y’a plus tel magasin. Ha bon, maintenant ils ont ajouté un bar là....
J’avais un souvenir ou une remarque sur chaque endroit.
Et puis, en voyant les gens, je trouvais qu’ils étaient chez eux, qu’eux connaissaient encore ces lieux, moi plus.

Donc, une bonne nostalgie, celle qui fait remonter les bons souvenir en surface (en même temps, je n’ai eu aucune mauvais évènement dans ce centre commercial), et aussi ce sentiment que ce que j’ai vécu là est le passé, m’appartient mais n’est plus de ce temps présent.


Mais, au total, ce fut quand même une chose bien positive. Ce que Proust appelait la madeleine. Ce petit geste qui fait remonter des images, des sons, des odeurs à l’esprit.

Alors, moi je trouve que la nostalgie est toujours ce qu’elle était.

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Du côté de chez Swan, Dave, 1975

jeudi 4 septembre 2008

Je t'aime mélancolie

Et bien non, je ne t’aime pas mélancolie. En tous cas, pas quand le moral n’y est pas.
Une chose que j’adore, c’est le blues, les films tristes, pleurer, avoir la boite de Kleenex à mes côtés... quand tout va bien !
Rien n’est meilleur que de pouvoir gérer sa tristesse.

Mais alors, quand cela ne va pas, quand le moral n’est pas bon, ce n’est plus très amusant.

Et qu’est-ce qui peut faire que cela aille moins bien ? Un rien, comme je l’ai déjà dit.

J’ai été manger ce midi avec un ami, et il a utilisé un mot très bien pesé, qui résume bien une situation : morose.
Voilà, parfois l’atmosphère peut être morose. Déjà le mot en lui-même n’a rien de très réjouissant... même s’il y a « rose » dans le mot, le fait de le prononcer jette un froid. On imagine du gris et non du rose.
J’ai très vite en mémoire et comme image mentale les enfants Baudelaire ! Vous voyez, du gris, sale, triste avec une valise en main....

C’est normal je pense...

Ça passera

C’est ce que l’on dit

Heureusement, il y a encore des choses belles, des choses qui ne riment pas avec tristesse mais avec joie ! Une terrasse, un bon plat, un compliment, un mail qui vous annonce que finalement le problème est résolu !
Oui, heureusement il reste cela.
Il « suffit » de voir et d’apporter plus d’importance à ce genre de bonnes nouvelles qu’aux autres.

Aller, c’est décidé, je vois le bon côté des choses, car toutes les choses ont toujours plusieurs facettes, plusieurs côté.


Je t'aime mélancolie, Mylène Farmer, 1991

dimanche 17 août 2008

Adam et Yves

Ha mais je me souviens quand même un peu de mes cours de religion. Est-ce que Dieu n’est pas amour ? N’a-t-on pas dit : aimer vous les uns les autres, et surtout qu’il faut aimer son prochain ?

Bref, tout ce truc là, cet amour de l’autre, du prochain, la tolérance, etc... Est-ce que c’était seulement dans les évangiles, dans la bible, ou bien est-ce juste un peu de marketing pour adhérer à l’église catholique ?
Oui, je suis un peu acide, un peu en pétard... mais je n’ai pas trop aimé le discours d’un prêtre hier.

Pour nous remettre dans le contexte : hier, mariage d’un couple d’amis. Elle est superbe dans sa robe en soie blanc cassé, il est un peu mal à l’aise dans son costume.
Ils sont beaux, il s‘aiment et se marie à l’église.
Le prêtre fait son beau discours..... et puis précise que : « je suis content que vous soyez venu dans la maison de Dieu. Dieu à créé l’homme et la femme. Adam et Eve, pour unir un homme et une femme.
Dieu n’as pas créé Adam et Stéphane, non, Adam et Eve, un homme et une femme. ».
Heu, est-ce moi ou bien y’a un fond d’homophobie là ?
Et les autres, ils dorment tous ? Personne ne réagis ?
Ok, le prêtre est polonais et s’exprime avec beaucoup de difficultés en français. Ok, il parle sans micro et il faut tendre l’oreille.
Mais j’ai clairement entendu son discours. En parlant avec un copain un peu après, il m’a confirmé que je n’avais pas rêvé. Lui à entendu un truc à propos d’Adam et Stéphane, sans trop comprendre ce que cela venait faire là.

Alors, messieurs les prêtres, mes dames les cathos (comme cela je ratisse large), qu’est-ce qu’on vous à fait !
Ok, Dieu à créé l’homme et la femme à son image, il a créé Adam et Eve (et non Adam et Stéphane comme je l’ai entendu), mais est-ce pour cela que nous devons nous immoler par le feu pour ne pas vous déranger ?
A-t-on la peste ?
Et puis, si maintenant moi j’ai pas envie de sortir avec Eve, mais que mon bonheur est dans les bras de Stéphane, est-ce un problème ? Est-ce que la terre va s’ouvrir, le diable remonter des enfers dans un hurlement et des flammes pour nous punir ? Je ne crois pas non.

On nous enseigne qu’il faut se respecter, s’aimer,... et puis on entend lors d’un mariage que Dieu n’a pas voulu créer Adam et Stéphane, mais Adam et Eve, un homme et une femme.....

Cela ne m’a pas empêché de très bien m’amuser à la fête, de passer un de mes meilleurs week-ends de cette année et surtout d’avoir pu féliciter les jeunes mariés. Mais cela laisse quand même un arrière goût au fond de la foi.

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Adam et Yves, Zazie, 2001

mercredi 13 août 2008

Ca va, ça vient

Quoi de plus volatile que l’humeur !
Ok, si jamais vous venez de subir un décès, ou si vous êtes encore dans votre première semaine d’amour, votre humeur ne variera pas trop. Mais, pour les autres cas, vous pouvez vous levez de bonne humeur et puis, au cours de la journée, changer complètement.

Ou comme moi, se lever ce matin avec une humeur qui n’était pas trop au beau fixe, et puis après un déjeuner assez agréable, avoir retrouvé un beau sourire.

Oui, l’humeur n’est pas une chose que l’on peut vraiment forcer, ni prévoir ! Une bonne nouvelles, une jolie petite robe en solde (ok, je m’en fou de la robe en solde), un gsm en solde (ha, voilà qui est déjà mieux) et zou, vous avez un sourire, les pas semblent plus légers, tout compte fait vous trouvé qu’il fait beau et finalement votre chef n’est pas le con fini que vous croyiez.
Mais si vous êtes bien, et qu’un automobiliste vous fais une queue de poisson, que la pluie redouble et qu’on vous appel car vous n’avez plus de mazout à la maison, et là vous voyez tout en noir. Le ciel est encore plus perturbant qu’avant, le petit bruit de la voiture devient insupportable et vous avez l’impression que vous vous tapez tous les feus rouges.

Oui, c’est aléatoire, changeant, mais surtout non mesurable.

Ce matin donc, après une nuit trop courte, pas de bon rêves, etc... je n’étais pas d’humeur génial. Envie de voir personne, le travail m’assomme (mais ça, y’a pas que ce matin), le temps est pourri, et puis l’été est pourri et de toutes façons la vie est pourrie. Et puis, on se donne rendez-vous avec des copains pour un petit repas rapide, c’est déjà chouette.
Mais comme de bien entendu, le resto est fermé, un autre aussi (c’est normal, on m’en veut personnellement, et puis de toutes façons je suis une victime). On se rabat donc dans un autre resto, qui tous comptes fait est bien meilleurs que les deux précédent. Le serveur est sympathique (pour une fois que je n’ai pas dit qu’il était sexy... je m’améliore), la carte alléchante et le vin à un arôme délicieux.
La discussion est surprenant, sympathique. La compagnie agréable. Le repas délicieux et ce vin.... on en reprend d’ailleurs.
Bref, le déjeuné fut parfais ! On a rigolé, on a pris un dessert avec le café (ou inversement) et on s’est servi un dernier verre de ce vin !
Et là, comme par magie, l’humeur à changée. Ce n’est plus le Caliméro de ce matin qui vous dirige, mais l’optimiste. Tout comptes fait il fait pas si froid que cela. Tient, j’ai encore un mail sympa dans ma mailbox. Et puis, d’ici 3 heures je fini ma journée.

Alors, je ne dis pas que c’est ce très bon vin qui a tout fait, non (il a surement aidé). Mais c’est le fait de voir des gens, d’avoir pu passer un peu de temps pour des choses agréable. Avoir pu, le temps du midi, oublier ce rappel fiscal. Et voilà l’humeur change, varie, se modifie (cette fois-ci en mieux).
Ho, mais un rien pourrait à nouveau tout changer. Que le chef passe et vous énerve, que la machine à café tombe en panne,....mais pourquoi déjà penser à ces point négatifs alors que pour le moment tout va bien ?

Bref, y’a des hauts et des bas, ça va, ça vient, tout change et varie tout le temps. Il faut profiter des bons moments, ils ne durent pas malheureusement. Et dans les mauvais moments, il faut toujours savoir que le meilleur reste à venir.

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Ca va, ça vient, Liane Foly, 1988

mardi 12 août 2008

Place des Grands Hommes

Vous connaissez tous certainement ces sites de rencontres d'anciens copains. Du lycée, de primaire, du dernier camp de vacances !
C'est chouette, et à la fois assez flippant, je trouve.

Vous retrouver des copains avec qui vous avez passé 6 ou 12 ans de votre vie, que vous avez perdus de vue lors des études supérieures. Et là, vous retrouver des femmes et des hommes qui ont fait leur vie, qui ont change physiquement et mentalement ! Qui ont maintenant des engagement, des pensées et ambitions !
Alors, serez-vous encore copain avec eux ? Est-ce car vous avez joué à la baballe sous le préau pendant toutes les récréations que vous êtes "amis pour la vie" ? Non, bien sur que non !
Sinon, vous seriez resté en contact depuis toutes ces années.

Je me suis inscrit il y a maintenant des années sur 2 sites basé sur les photos de classes. J'y ai rentré mes renseignements, années d'études, école, et même les entreprises dans lesquelles j'ai travaillé. Je n'ai pas retrouvé tout de suite mes anciens condisciples, il aura fallu un peu de temps.
Et maintenant, j'ai ai retrouvé et reconnu quelques uns.
J’ai même reçus il y a 10 minutes un message d'une ancienne "amie" qui me parle de retrouvailles après 20 ans !
Mais vais-je la reconnaitre ? A-t-elle des souvenirs que je n'ai plus ?
Quelque part, en m'inscrivant sur ces sites, c'est aussi pour retrouver un peu de ma jeunesse, de ma mémoire. Je n'ai pas une bonne mémoire, et j'ai oublié beaucoup de chose. Volontairement ou non, je ne sais pas. Je me suis souvent posé cette question: pourquoi ais-je si peu de souvenir de mon enfance... et encore, quand je dis enfance, j'ai même oublié les vacances que j'ai eu il y a 5 ans !
Peut-être ais-je vraiment un problème physique, sinon j'ai un gros problème psychologique qui bloque certain souvenirs...
J'ai ai parlé avec ma mère déjà. Et elle aussi, parfois se demande si le cerveau ne bloque pas volontairement certain souvenir. Pour arriver à la conclusion que peut-être, elle-même, à vécu certain évènements étant petite, mais qu'elle ne s'en souvient pas car ce serait trop difficile....

Mais alors, peut-on se baser sur ces souvenirs ? Il reste les plus marquants, bons ou mauvais. Et quand il s sont trop mauvais, le cerveau fait-il barrage pour ne pas traumatiser l'adulte que l'on est devenu ?

est-ce pour cela que j'ai peu de souvenir de mes écoles primaires, secondaires, des condisciples et des jeux que nous avions ?
Est-ce pour cela que je suis attiré par ces sites de retrouvailles. Sites qui permettent aussi d'avoir son petit journal intime, permettant justement de graver dans le marbre (ok, on dira que les choses sont gravées magnétiquement sur des disques durs) les actes et souvenirs actuel ? On peut donner pour une date précise son humeur, ce qu'on a regardé à la tv ou bien les dernières vacances faites.
C’est vrai que si j'avais tenu un tel journal depuis mon enfance, j'aurais par écrit encore tous ces souvenirs. Et je ne devrais pas maintenant partir à la pêche.

Bon, c'est décidé, je vais noter tout ce que je fais, les gens que je rencontre et ce que j'ai fait avec eux.
Et puis j'aurai des cahiers et des cahiers.
Et puis une étagère.
Et puis, et puis....
et puis je ne relirai jamais tout ça car j'ai une vie actuelle aussi qui me prend déjà assez de temps !

Bon, je fais quoi moi ! je reprends contact avec tous mes anciens copains ou non ? Je fais un tri ?

Hier, j'ai retrouvé sur un site de chat un copain (plus vu depuis 3 ans, mais avec qui j'ai fait pas mal de trucs: cours de théâtre, organisation d'évènements,....). Et bien, simplement le fait de chatter avec lui m'a fait plaisir ! J’étais tout contant de le retrouver. Sans pour autant ressasser le passer, mais simplement en repartant sur de nouvelles choses.

Voilà, il faut un mélange d'ancien (avec les personnes, les souvenirs,...)), d'actuel (c'est quand même ce que nous vivons toutes les secondes) et de futur.

Un bon équilibre à trouver.

Aller, je vais répondre à la copine d'il y a plus de 20 ans....

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Place des Grands Hommes, Patrick Bruel, 1989

jeudi 24 juillet 2008

Bonjour

Bonjour,

la convenance voudrait que je me présente. ce serait plus poli pour vous et déjà un premier pas fait pour moi. Mais voilà, je ne fais pas tout comme tout le monde, et je n'aime pas trop les règles. Surtout quand il y en a.
Je serai peut-être le premier à me mettre des limites, à m'inventer de nouvelles règles quand il n'y en a pas, mais s'il y en as, je ne suis pas certain de les respecter.
Je ne suis pas un hors la loi, non, et je respecte même les limitations de vitesses, si si. Mais je n'aime pas trop l'autorité, au bureau par exemple.
Ben zut, vu que l'on peut me retrouver, si mon chef lit cela, je vais me faire taper sur les doigts.
Mais le lira-t-il ? j'en doute. Il n'est pas du même pays que moi.

Bon, j'en étais où moi déjà? Ha oui, je ne respecte rien. Faux, je ne respecte pas trop les règles qui ne me convienne pas... voilà qui est déjà plus juste.
Mais, j'adore m'inventer des superstitions... c'est con hein! on a déjà tellement de contraintes dans la vie qu'il est idiot de s'en ajouter d'autres... et bien moi, moi, moi, je suis comme cela. Par exemple, je vais toujours ouvrir ou fermer une porte avec la main droite (quand je la ferme à clef par exemple, j'ai toujours la clef dans la main droite, sinon cela porte malheur !).
Alors, vous avez déjà entendu cela comme superstition ? Non ?? c'est normal, je me la suit inventé....
Par contre, j'adore les chats noir et je vais toujours vers eux (je vais en fait vers tous les chats, j'adoooore les chats). Et je trouve que le 13 porte bonheur, et un vendredi 13 porte encore plus de bonheur. C'est un peu normal aussi, je suis né un vendredi 13 ! Et oui, tout s'explique.

Bon, aller, je vais quand même faire un peu les présentation.

Je suis un homme (quoi de plus naturel en somme), employé, dans la trentaine bien mûr. D'un naturel enjoué je suis beau et riche... ok, je vais être franc... je ne suis pas riche ! :-)

Voilà, pour vous dire bonjour, j'ai un peu fait le tour.